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jeudi 5 mars 2020

★ « Retraites » le 31 mars 2020, la mobilisation générale interprofessionnelle à l'appel de l'intersyndicale sera énorme - Communiqué de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris ★

Il faudra travailler plus longtemps
pour une retraite diminuée, non financée.



Urgence Coronavirus : Le développement du coronavirus génère une situation d’urgence sanitaire. Les consignes générales pour limiter la propagation du virus, prévoient notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes mais, a priori autorisent des manifestations.

Cela va avoir un impact indéniable sur l'exercice des droits démocratiques fondamentaux : nombre de personnes vont éviter de participer dans les semaines à venir à toute initiative publique.

Dans ce contexte exceptionnel, l’urgence est bien d’endiguer le coronavirus et non pas le passage en force de la réforme des retraites par points, c’est pourquoi les organisations syndicales demandent la suspension du processus législatif.

La mobilisation à l’appel de l’intersyndicale le 31 mars sera énorme parce nous avons tous compris que le but du gouvernement est de casser notre système de retraite pour le livrer le plus vite possible aux fonds de pension.

Nous ne devons jamais oublier que notre système de retraite actuel est né à la sortie de la 2ème guerre mondiale dans une France en ruine. Ça n’est pas la situation aujourd’hui.

Le gouvernement nous parle de 12 milliards de dette à l’horizon 2027. Le fonds de réserve des retraites (FRR) créé par le gouvernement Jospin dispose de plus de 32 milliards de réserve ! Le Conseil d’organisation des retraites a montré qu’une hausse de 1 point de cotisation suffirait à combler le déficit dès 2025 (rejet du MEDEF qui s’oppose catégoriquement à la hausse des cotisations et table sur l’allongement de la durée de cotisation des salariés).

Quant à la dette de la Sécu elle sera remboursée en 2024. Rembourser cette dette coûte au pays autour de 16 milliards par an. A partir de 2025, ces 16 milliards seront disponibles tous les ans pour financer les retraites ou pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les EHPAD.

Avec la réforme Macron, 
la remise en cause du système actuel est totale.

Actuellement, l’âge de départ et le montant des pensions sont garantis. Dans le système Macron, les ressources sont bloquées et les pensions s’ajustent autant que de besoin à la baisse pour garantir l’équilibre budgétaire.

➽ Calcul de la pension sur toute la durée de la carrière (fin du calcul de la pension sur 75% du traitement brut des 6 derniers mois pour les fonctionnaires et sur les 25 meilleures années pour le privé).
➽ Le montant de la valeur du point n’est pas fixé, il est impossible de calculer à l’heure actuelle le montant de sa retraite. L'équivalence temps de travail n'est pas déterminée.
➽ L’enveloppe des retraites reste contrainte à 14% du PIB, ce qui rend inévitable la baisse des retraites puisque le nombre de retraités va augmenter alors que le montant à distribuer sera inchangé.

► Première génération concernée : les nouvelles règles de calcul de droit à la retraite entreraient en vigueur à partir de 2025 pour les personnes nées à partir de 1975.
Les personnes qui sont nées en 2004 et qui auront donc 18 ans en 2022, seront les premières atteintes de plein fouet par le système universel.
C'est la clause du "Temps pis pour nos enfants !"

► Age légal et âge équilibre : l'âge légal reste fixé à 62 ans, mais avec décote. L’âge pour toucher une retraite à taux plein sera fixé à 64 ans, 65 ans pour ceux nés en 1975, 67 ans pour ceux nés en 1999. Si les actifs partent avant, leur pension sera minorée de 5% par année manquante.

► Le système par points : les revenus seront pris en compte jusqu'à 120000 euros et l'intégralité de la carrière sera prise en considération. Pas de garantie sur l'indexation des salaires. Aucune indication sur la valeur de ce point et l’équivalence temps de travail.

► Cotisation retraite à un taux unique pour tous (28.12% : 60% par l’employeur, 40% par le salarié). A ce jour, la cotisation retraite des agents des collectivités territoriales (CNRACL) dont fait partie le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris est de 11.10% du traitement brut pour 2020 (salariés) et de 30.65% (employeur). Une baisse de la cotisation patronale de 13.78% !!! Compensée comment et par qui????

► Le minimum de pension de retraite : 85% du SMIC, dans la loi, soit 1000 euros net par mois pour une carrière complète (43 annuités à compter de la génération nés à partir de 1973). Ce principe est déjà inscrit dans la loi Fillon de 2003. Le minimum est actuellement à 980€ par mois pour une carrière complète. La CGT revendique un minimum de pension pour carrière complète à 100% du SMIC.

► Pénibilité : Certains salariés exerçant des "métiers usants" pourraient partir 2 ans plus tôt que les autres. Les aides-soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris ne sont pas concernés exceptés ceux travaillant de nuit. Ils devront maintenant partir à 64 ans pour ceux nés avant 1975 pour une retraite sans décote, au lieu de 57 ans actuellement. Pour ceux nés après 1975, suivre ce lien.

► Femmes : Avec des salaires plus bas, des temps partiels, des carrières hachées par des interruptions, elles seront les grandes perdantes d’un système qui va calculer la retraite sur toute la durée de la vie professionnelle, sans tenir compte des périodes creuses…

INACCEPTABLE - TOUS EN GRÉVE ET EN MANIF 

mardi 3 mars 2020

★ Conférence de financement des retraites : la CGT décide de ne plus participer à cette mascarade ★

Le Premier ministre reste sourd aux propositions de la CGT

La CGT a fait des propositions concrètes et étayées en matière de réforme des retraites améliorant le système actuel, lors de la conférence de financement du 18 février.


La CGT a adressé un courrier au Premier ministre, le 25 février, rappelant ses propositions et exigeant une réponse à celles-ci.

Non seulement, le Premier ministre ne répond pas mais il choisit de recourir au 49-3 en confisquant le débat démocratique sur le projet de réforme des retraites, tout en adressant un courrier aux partenaires sociaux, persistant sur ses objectifs de régression sociale.

Le Premier ministre indique, si l’on en doutait, que les Français.e.s devraient travailler plus longtemps.

De plus, il confirme qu’en cas d’absence d’accord dans la conférence de financement, le gouvernement décidera in fine d’imposer l’âge pivot.

Encore un nouvel exemple de la conception autoritaire que l’exécutif en place a de la démocratie.

La CGT ne servira pas d’alibi dans une conférence où tout est joué d’avance.

En ce sens, la CGT décide de ne pas participer à une telle mascarade et quitte la conférence de financement.

★ Coronavirus : la CGT du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris exerce son droit d’alerte ★

Paris, le 3 mars 2020
Madame Vanessa Benoit
Diretrice générale adjointe
du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

Le coronavirus ou COVID-19, a fait son apparition sur le territoire.

Les agents du Centre d’Action Sociale sont particulièrement exposés à ce virus, du fait de leur travail en contact permanent avec un public international.

L'apparition récente du virus dans le bassin parisien vient renforcer les craintes des agents concernant la propagation de ce virus.

Nous ne souhaitons pas participer à la psychose générale organisée par le gouvernement pour tenter de détourner l'attention de son projet de réforme des retraites.

Toutefois nous constatons qu'au-delà des effets d'annonce, les réponses apportées à cette épidémie sont en dessous du strict nécessaire pour éviter la propagation du virus.

C'est pourquoi la CGT CASVP et ses mandatés au CHSCT exigent d'avoir une transparence complète de l'évolution de la situation épidémiologique au sein du Centre d’Action Sociale.

Pour permettre une prise en charge complète des agents exposés et faciliter leur suivi médical, nous souhaitons être avisés lorsque l'un d'entre eux présente les symptômes.

La CGT CASVP et ses membres du CHSCT exigent que l'ensemble des agents puisse disposer sur les lieux de travail des moyens immédiats de protection individuelle (masques, solution hydroalcoolique, gants, lingettes, etc).

C’est pourquoi, conformément à l’article L4132-2 du code du travail, les mandatés de la CGT CASVP au CHSCT exercent leur droit d’alerte concernant le risque lié au virus COVID-19 dans les établissements du Centre d’Action Sociale dela Ville de Paris.

Ce droit d’alerte couvre l’ensemble des agents du CASVP.

Nous invitons l'ensemble des agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris à se saisir de ce droit d'alerte en exerçant leur droit de retrait dès lors qu'ils estiment être en situation de danger grave et imminent lié au COVID-19, et donc à fortiori tant que la direction n'a pas répondu favorablement à nos demandes.

Recevez, madame, nos salutations.





lundi 2 mars 2020

★ NBI Ehpad - Il est urgent que la maire se positionne ! ★

Pourquoi ?

Les primes Buzyn : « Grand âge » et « attractivité » attribuées aux aides-soignants et infirmiers de la seule fonction publique hospitalière ne sont pas transposées à ce jour pour les agents de la fonction publique territoriale et notamment pour ceux du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.


Plusieurs mobilisations des agents devant Diderot (30/1, 13/02 et 27/02/2020) ont obligé la direction et la mairie à réagir. Des demandes diverses et variées ont été adressées par la CGT dès la publication du décret (ministère, élus de la Ville de Paris…) afin que ces primes soient versées non seulement aux soignants du CASVP, mais à l’ensemble des agents intervenant auprès des personnes âgées dépendantes (agents sociaux des Ehpad, aides à domicile…)


AVANT QUE DES DÉCISIONS SOIENT PRISES,
Il VA FALLOIR ATTENDRE…

A ce jour, la maire de Paris et la direction refusent de créer ces primes au CASVP. Ils en ont pourtant les outils puisqu’il leur suffit de saisir le conseil d’administration du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris et de délibérer. Ils l’ont fait le 26 mars 2015 (délibération 007) afin de créer la prime des aides-soignants exerçant les fonctions d’assistants de soins en gérontologie dans les établissements du titre III du CASVP. Cette prime était aussi réservée aux agents de la fonction publique hospitalière et le décret d’application 2010-681 du 22 juin 2010 en excluait les agents du CASVP. Elle a néanmoins été transposée aux aides-soignants du CASVP par délibération du conseil d’administration et la dépense correspondante imputée au budget annexe du CASVP…

Le CASVP nous dit que ces primes ne sont pas financées à ce jour, mais il n’en recherche pas non plus le financement et préfère attendre... Dans cette attente, les agents ne comprennent pas qu’il ne verse pas au moins la NBI afin de réduire le fossé existant entre les primes versées aux administratifs et sociaux qui progressent de 4% par an, alors que la prime de service des agents des Ehpad est figée depuis des dizaines d’années…

La direction et la maire doivent maintenant agir vite afin d’éviter une fuite prévisible d’aides-soignants et d’infirmiers vers l’AP/HP, dans un contexte ou le CASVP peine déjà à recruter sur ces métiers (30 postes d'infirmiers et 51 postes d'aides-soignants au chevet sont vacants à ce jour).

Pour limiter les dégâts et considérer un minimum le travail des agents, la direction et la maire doivent attribuer la NBI (nouvelle bonification indiciaire) = 46€ mensuels aux agents des EHPAD au chevet (infirmiers, aides-soignants, agents sociaux…) parce que pour les mêmes fonctions celle-ci est attribuée dans la fonction publique hospitalière.

UNE MESURE DE JUSTICE SOCIALE TOUT SIMPLEMENT…

dimanche 1 mars 2020

★ Retraites 49-3 Non au coup de force du gouvernement !

Samedi 29 février, Philippe Martinez, a dénoncé "l'attitude profondément scandaleuse" du gouvernement et annoncé une mobilisation des syndicats "dès la semaine prochaine" pour protester contre le recours à l'article 49.3 de la Constitution sur la réforme des retraites.

Édouard Philippe a brandi samedi après-midi le 49.3, engageant la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le texte sans vote, après avoir obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée.

Instantanément à l’appel de la CGT, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées devant l'Assemblée nationale pour protester contre la décision annoncée par le Premier ministre.

Philippe Martinez a indiqué que l'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) opposée au système universel de retraites par points se réunirait lundi matin pour discuter d'une nouvelle mobilisation.

"Quand on n'arrive pas à convaincre, on peut contraindre, c'est typiquement ce que fait le gouvernement", a déploré Philippe Martinez.

La méthode "un peu particulière" de l'exécutif, "qui a fait un Conseil des ministres extraordinaire ce samedi matin pour parler du problème sanitaire qui frappe notre pays et la planète (le coronavirus), puis en est ressorti avec un 49-3. C'est pour le moins étrange".

CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et Unef appellent également dans un communiqué «à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement» et préparent leur «propre conférence sur le système de retraite», contestant «le cadrage» de celle organisée par le gouvernement sur le financement.

A tout de suite dans la rue…

★ Les CASVP d’arrondissement sont bitcoin débordés ! ★

Dans un contexte d’après bitcoin  crise, les agents des CASVP d’arrondissement sont débordés. La reprise s’avère ardue puisqu’ils doivent re...