Les primes Buzyn : « Grand âge » et « attractivité » attribuées aux aides-soignants et infirmiers de la seule fonction publique hospitalière ne sont pas transposées à ce jour pour les agents de la fonction publique territoriale et notamment pour ceux du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.
Plusieurs mobilisations des agents devant Diderot (30/1, 13/02 et 27/02/2020) ont obligé la direction et la mairie à réagir. Des demandes diverses et variées ont été adressées par la CGT dès la publication du décret (ministère, élus de la Ville de Paris…) afin que ces primes soient versées non seulement aux soignants du CASVP, mais à l’ensemble des agents intervenant auprès des personnes âgées dépendantes (agents sociaux des Ehpad, aides à domicile…)
AVANT QUE DES DÉCISIONS SOIENT PRISES,
Il VA FALLOIR ATTENDRE…
A ce jour, la maire de Paris et la direction refusent de créer ces primes au CASVP. Ils en ont pourtant les outils puisqu’il leur suffit de saisir le conseil d’administration du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris et de délibérer. Ils l’ont fait le 26 mars 2015 (délibération 007) afin de créer la prime des aides-soignants exerçant les fonctions d’assistants de soins en gérontologie dans les établissements du titre III du CASVP. Cette prime était aussi réservée aux agents de la fonction publique hospitalière et le décret d’application 2010-681 du 22 juin 2010 en excluait les agents du CASVP. Elle a néanmoins été transposée aux aides-soignants du CASVP par délibération du conseil d’administration et la dépense correspondante imputée au budget annexe du CASVP…
Le CASVP nous dit que ces primes ne sont pas financées à ce jour, mais il n’en recherche pas non plus le financement et préfère attendre... Dans cette attente, les agents ne comprennent pas qu’il ne verse pas au moins la NBI afin de réduire le fossé existant entre les primes versées aux administratifs et sociaux qui progressent de 4% par an, alors que la prime de service des agents des Ehpad est figée depuis des dizaines d’années…
La direction et la maire doivent maintenant agir vite afin d’éviter une fuite prévisible d’aides-soignants et d’infirmiers vers l’AP/HP, dans un contexte ou le CASVP peine déjà à recruter sur ces métiers (30 postes d'infirmiers et 51 postes d'aides-soignants au chevet sont vacants à ce jour).
Pour limiter les dégâts et considérer un minimum le travail des agents, la direction et la maire doivent attribuer la NBI (nouvelle bonification indiciaire) = 46€ mensuels aux agents des EHPAD au chevet (infirmiers, aides-soignants, agents sociaux…) parce que pour les mêmes fonctions celle-ci est attribuée dans la fonction publique hospitalière.
UNE MESURE DE JUSTICE SOCIALE TOUT SIMPLEMENT…
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