pour une retraite diminuée, non financée.
Urgence Coronavirus : Le développement du coronavirus génère une situation d’urgence sanitaire. Les consignes générales pour limiter la propagation du virus, prévoient notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes mais, a priori autorisent des manifestations.
Cela va avoir un impact indéniable sur l'exercice des droits démocratiques fondamentaux : nombre de personnes vont éviter de participer dans les semaines à venir à toute initiative publique.
Dans ce contexte exceptionnel, l’urgence est bien d’endiguer le coronavirus et non pas le passage en force de la réforme des retraites par points, c’est pourquoi les organisations syndicales demandent la suspension du processus législatif.
Cela va avoir un impact indéniable sur l'exercice des droits démocratiques fondamentaux : nombre de personnes vont éviter de participer dans les semaines à venir à toute initiative publique.
Dans ce contexte exceptionnel, l’urgence est bien d’endiguer le coronavirus et non pas le passage en force de la réforme des retraites par points, c’est pourquoi les organisations syndicales demandent la suspension du processus législatif.
Nous ne devons jamais oublier que notre système de retraite actuel est né à la sortie de la 2ème guerre mondiale dans une France en ruine. Ça n’est pas la situation aujourd’hui.
Le gouvernement nous parle de 12 milliards de dette à l’horizon 2027. Le fonds de réserve des retraites (FRR) créé par le gouvernement Jospin dispose de plus de 32 milliards de réserve ! Le Conseil d’organisation des retraites a montré qu’une hausse de 1 point de cotisation suffirait à combler le déficit dès 2025 (rejet du MEDEF qui s’oppose catégoriquement à la hausse des cotisations et table sur l’allongement de la durée de cotisation des salariés).
Quant à la dette de la Sécu elle sera remboursée en 2024. Rembourser cette dette coûte au pays autour de 16 milliards par an. A partir de 2025, ces 16 milliards seront disponibles tous les ans pour financer les retraites ou pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les EHPAD.
Avec la réforme Macron,
la remise en cause du système actuel est totale.
➽ Calcul de la pension sur toute la durée de la carrière (fin du calcul de la pension sur 75% du traitement brut des 6 derniers mois pour les fonctionnaires et sur les 25 meilleures années pour le privé).Actuellement, l’âge de départ et le montant des pensions sont garantis. Dans le système Macron, les ressources sont bloquées et les pensions s’ajustent autant que de besoin à la baisse pour garantir l’équilibre budgétaire.
➽ Le montant de la valeur du point n’est pas fixé, il est impossible de calculer à l’heure actuelle le montant de sa retraite. L'équivalence temps de travail n'est pas déterminée.
➽ L’enveloppe des retraites reste contrainte à 14% du PIB, ce qui rend inévitable la baisse des retraites puisque le nombre de retraités va augmenter alors que le montant à distribuer sera inchangé.
► Première génération concernée : les nouvelles règles de calcul de droit à la retraite entreraient en vigueur à partir de 2025 pour les personnes nées à partir de 1975.
Les personnes qui sont nées en 2004 et qui auront donc 18 ans en 2022, seront les premières atteintes de plein fouet par le système universel.
C'est la clause du "Temps pis pour nos enfants !"
► Age légal et âge équilibre : l'âge légal reste fixé à 62 ans, mais avec décote. L’âge pour toucher une retraite à taux plein sera fixé à 64 ans, 65 ans pour ceux nés en 1975, 67 ans pour ceux nés en 1999. Si les actifs partent avant, leur pension sera minorée de 5% par année manquante.
► Le système par points : les revenus seront pris en compte jusqu'à 120000 euros et l'intégralité de la carrière sera prise en considération. Pas de garantie sur l'indexation des salaires. Aucune indication sur la valeur de ce point et l’équivalence temps de travail.
► Cotisation retraite à un taux unique pour tous (28.12% : 60% par l’employeur, 40% par le salarié). A ce jour, la cotisation retraite des agents des collectivités territoriales (CNRACL) dont fait partie le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris est de 11.10% du traitement brut pour 2020 (salariés) et de 30.65% (employeur). Une baisse de la cotisation patronale de 13.78% !!! Compensée comment et par qui????
► Le minimum de pension de retraite : 85% du SMIC, dans la loi, soit 1000 euros net par mois pour une carrière complète (43 annuités à compter de la génération nés à partir de 1973). Ce principe est déjà inscrit dans la loi Fillon de 2003. Le minimum est actuellement à 980€ par mois pour une carrière complète. La CGT revendique un minimum de pension pour carrière complète à 100% du SMIC.
► Pénibilité : Certains salariés exerçant des "métiers usants" pourraient partir 2 ans plus tôt que les autres. Les aides-soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris ne sont pas concernés exceptés ceux travaillant de nuit. Ils devront maintenant partir à 64 ans pour ceux nés avant 1975 pour une retraite sans décote, au lieu de 57 ans actuellement. Pour ceux nés après 1975, suivre ce lien.
► Femmes : Avec des salaires plus bas, des temps partiels, des carrières hachées par des interruptions, elles seront les grandes perdantes d’un système qui va calculer la retraite sur toute la durée de la vie professionnelle, sans tenir compte des périodes creuses…
INACCEPTABLE - TOUS EN GRÉVE ET EN MANIF
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