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vendredi 29 mai 2020

📱 Utilisation de l'autorisation spĂ©ciale d'absence "pandĂ©mie" aprĂšs le 2 juin 2020



Garde des enfants de moins de 16 ans

L'agent qui aura fait le choix de garder son enfant et de ne pas l'envoyer en crĂšche ou Ă  l'Ă©cole bĂ©nĂ©ficiera d'une autorisation spĂ©ciale d'absence du 11 mai au 2 juin inclus (dĂ©claration sur l'honneur).

Par contre aprĂšs le 2 juin, l'agent ne pourra bĂ©nĂ©ficier de cette autorisation que s'il fournit une attestation scolaire prĂ©cisant que l'enfant ne pourra pas ĂȘtre accueilli dans son Ă©tablissement.

L’autorisation spĂ©ciale d’absence en vigueur pendant le confinement, et qui a Ă©tĂ© prolongĂ©e dans certains cas pour la pĂ©riode du 11 mai au 2 juin, n’est dĂ©sormais plus possible sauf Ă  ce que l’établissement de votre·vos enfant·s soit en mesure d’attester ne pas pouvoir les accueillir, ou sauf contre-indication mĂ©dicale de retour en crĂšche ou Ă  l’école dĂ»ment justifiĂ©e (s’il est concernĂ© par l’une des pathologies listĂ©es dans le dĂ©cret n°2020-521 du 5 mai 2020 - voir plus bas).

➀ Si vous faites le choix, au-delĂ  du 2 juin, de ne pas mettre votre·vos enfant·s Ă  la crĂšche ou l’école alors que les Ă©tablissements de votre·vos enfant·s sont Ă  nouveau en mesure de les accueillir, mĂȘme partiellement, il vous est alors demandĂ© de poser des jours de congĂ©s autant que nĂ©cessaire. Vous pouvez toutefois ĂȘtre autorisé·e le cas Ă©chĂ©ant Ă  tĂ©lĂ©travailler de maniĂšre partielle avec l’accord de votre hiĂ©rarchie, si cela est possible.

➀ Si l’organisation du temps d’accueil en crĂšche ou du temps scolaire ne vous permet pas d’effectuer Ă  nouveau pleinement votre service en prĂ©sentiel alors que vous ne pouvez pas tĂ©lĂ©travailler (accueil scolaire fractionnĂ© en demi-journĂ©es, Ă  temps partiel, ou une semaine sur deux), vous pouvez continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une autorisation spĂ©ciale d’absence Ă  temps partiel, aprĂšs avoir attestĂ© que votre conjoint·e est empĂȘché·e de prendre le relais, mĂȘme Ă  temps partiel. Un justificatif scolaire prĂ©cisant les modalitĂ©s d’accueil des enfants devra ĂȘtre impĂ©rativement fourni Ă  votre encadrant·e et Ă  votre gestionnaire RH pour justifier de cette autorisation spĂ©ciale d’absence Ă  temps partiel. Le modĂšle d’attestation sur l’honneur datant du mois d’avril n’est plus un justificatif acceptable. Vous devez travailler sur site pendant les pĂ©riodes oĂč votre·vos enfant·s est·sont accueilli·s.

➀  Dans le cas exceptionnel du maintien d’une fermeture totale d’établissement scolaire ou de crĂšche, ou d’une fermeture intervenant aprĂšs un test de dĂ©pistage positif au Covid-19 d’un adulte y travaillant, une autorisation spĂ©ciale d’absence Ă  temps plein pourra ĂȘtre accordĂ©e, sur prĂ©sentation d’un justificatif de fermeture totale, sur papier Ă  en-tĂȘte, prĂ©sentant un cachet de l’établissement, uniquement pendant la durĂ©e de fermeture et jusqu’au vendredi 3 juillet inclus (date du dĂ©but des vacances scolaires d’étĂ©). Vous devez dans ce cas aussi attester sur l’honneur que votre conjoint·e est empĂȘché·e de prendre le relais.

Il est Ă  noter :

➀ qu’il vous sera possible, jusqu’au dĂ©but des prochaines vacances scolaires, de vous absenter sur une pause mĂ©ridienne plus longue si vous devez assumer la garde de votre·vos enfant·s sur cette pĂ©riode : votre temps de travail sera alors dĂ©comptĂ© de maniĂšre forfaitaire sur la journĂ©e (7h/jour). Un dĂ©calage des heures de prise et de fin de service peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ© au cas par cas, avec l’accord de votre encadrant·e, en tenant informé·e votre gestionnaire RH des dispositions prises Ă  ce sujet.

➀  qu’en cas de rĂ©ouverture partielle des Ă©tablissements de vos enfants (crĂšches, Ă©coles), avec l’accord de votre encadrant·e, la poursuite du tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre possible les jours oĂč vous devez garder votre·vos enfant·s.

➀  que la fermeture du lycĂ©e de votre enfant n’est pas incompatible avec la reprise de votre travail sur site, Ă©tant donnĂ© l’ñge des enfants scolarisĂ©s en lycĂ©e.

➀ que les parents exerçant une mission prioritaire, notamment en EHPAD, dans un SPASAD, en CHRS et dans certains cas en CASVP d’arrondissement ne sont pas concernĂ©s par la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier d’une autorisation spĂ©ciale d’absence au motif de la garde d’enfant puisque leurs enfants sont accueillis prioritairement dans les crĂšches et Ă©tablissements scolaires. Pour justifier de l’exercice d’une mission prioritaire, il est possible de demander Ă  votre encadrant·e une attestation en ce sens.

ASA reconduites aprĂšs le 2 juin 2020 pour les agents considĂ©rĂ©s Ă  risque de dĂ©velopper une forme grave de Covid-19, leur conjoint, leur enfant ou un proche vivant sous le mĂȘme toit (certificat mĂ©dical impĂ©ratif)

L'avis du Haut Conseil de la santĂ© publique a Ă©tĂ© actualisĂ© le 20 avril 2020 

- les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus (mĂȘme si les personnes ĂągĂ©es de 50 ans Ă  65 ans doivent ĂȘtre surveillĂ©es de façon plus rapprochĂ©e) ;
- les personnes avec antĂ©cĂ©dents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artĂ©rielle compliquĂ©e (avec complications cardiaques, rĂ©nales et vasculo-cĂ©rĂ©brales), ATCD d’accident  vasculaire cĂ©rĂ©bral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV* ;
- les diabétiques, non équilibrés ou présentant des complications ;
- les personnes ayant une pathologie chronique respiratoire susceptible de dĂ©compenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sĂ©vĂšre, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnĂ©es du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
- les patients ayant une insuffisance rénale chronique dialysée ;
- les malades atteints de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
- les personnes prĂ©sentant une obĂ©sitĂ© (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
- les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
  • mĂ©dicamenteuse : chimiothĂ©rapie anti cancĂ©reuse, traitement immunosuppresseur, biothĂ©rapie et/ou corticothĂ©rapie Ă  dose immunosuppressive ; 
  • infection Ă  VIH non contrĂŽlĂ©e ou avec des CD4 < 200/mm3
  • consĂ©cutive Ă  une greffe d'organe solide ou de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques ; 
  • liĂ©e Ă  une hĂ©mopathie maligne en cours de traitement ; 
- les malades atteints de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins;
- les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
- les femmes enceintes, au troisiĂšme trimestre de la grossesse, compte tenu des donnĂ©es disponibles et considĂ©rant qu’elles sont trĂšs limitĂ©es.

➀ Le dĂ©cret a Ă©tĂ© actualisĂ© au 5 mai 2020 dĂ©cret 2020-521, suivre ce lien...

Si vous ĂȘtes dans cette situation et qu’à ce titre, vous ĂȘtes resté·e Ă  votre domicile depuis le dĂ©but du confinement, vous devez continuer Ă  observer cette rĂšgle de prudence. Pour ce faire, vous devez demander Ă  votre mĂ©decin d’attester que vous devez rester confiné·e au titre d’une de ces pathologies.

Cette prĂ©conisation peut prendre la forme d’un scan d’une prĂ©conisation Ă©crite sur papier Ă  en-tĂȘte ou bien, Ă  dĂ©faut, d’un simple mail de votre mĂ©decin, que vous devez envoyer par mail Ă  votre encadrant·e, votre gestionnaire RH et Ă©galement au Bureau de la prĂ©vention, de la santĂ© et de la qualitĂ© de vie au travail Ă  l’adresse mail suivante : Casvp-Bpqsvt-SecretariatdesMedecines@paris.fr.

En cas d’empĂȘchement de votre mĂ©decin de fournir une prescription de maintien Ă  domicile, vous devez a minima envoyer une attestation sur l’honneur et tout autre document permettant de justifier de votre pathologie/situation, tout en respectant le cadre en vigueur au sujet du secret mĂ©dical.

Le tĂ©lĂ© service Ameli a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© pour les agent·es contractuel·les en situation de fragilitĂ© afin qu’ils puissent via la tĂ©lĂ©consultation disposer d’une attestation mĂ©dicale.

Vous devez continuer Ă  tĂ©lĂ©travailler si la nature de vos missions et l’organisation de votre service le permettent. C’est Ă  votre encadrant·e d’évaluer avec vous ce que vous devez rĂ©aliser en tĂ©lĂ©travail. Il·elle vous aidera Ă  vous organiser pour parvenir Ă  rĂ©aliser tout ou partie de votre activitĂ© Ă  distance.

Vous devez donc rester en contact régulier avec lui·elle.

Un cas spĂ©cifique est toujours possible si vous ĂȘtes en temps partiel thĂ©rapeutique : vous pouvez vous rendre sur votre lieu de travail les jours oĂč il est prĂ©vu que vous travailliez si votre Ă©tat de santĂ© ne s’oppose pas Ă  cette disposition dans la situation actuelle d’épidĂ©mie et si vos fonctions ne peuvent pas ĂȘtre facilement effectuĂ©es Ă  distance.

Votre rĂ©munĂ©ration complĂšte (traitement de base et primes) continue d’ĂȘtre maintenue pendant toute cette pĂ©riode oĂč vous ĂȘtes placé·e autorisation spĂ©ciale d’absence, quel que soit votre statut.

L’autorisation spĂ©ciale d’absence pour raison de santĂ© est d’actualitĂ© jusqu’au 10 juillet, date de la fin de l’état d’urgence sanitaire. 

Pour des informations plus détaillées, voir la FAQ du CASVP du 16/06/2020 ci-dessous.

➀  FAQ CASVP du 16 juin 2020

➀ Voir la note du ministĂšre en date du 12 mai 2020

➀ Voir aussi, congĂ©s imposĂ©s - Comment le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris a forcĂ© la main aux agents ?

➀ Vademecum Ville au 4/05/2020, non actualisĂ© concernant le dĂ©cret du 5/05/2020

★ TĂ©lĂ©travail - Demande de rĂ©union d'un comitĂ© technique extraordinaire - La CGT saisit Dominique Versini ★

Madame l’adjointe Ă  la maire, prĂ©sidente du comitĂ© technique du CASVP,


Le 9 mai 2020, la CGT a relancĂ© la direction gĂ©nĂ©rale du CASVP pour l’ouverture d’une nĂ©gociation concernant le tĂ©lĂ©travail.

(https://cgt-casvp.blogspot.com/2020/05/teletravail-le-decret-2016-151-du-11.html).

Hier au CHSCT (29/05/2020), la question avait de nouveau Ă©tĂ© portĂ©e Ă  l’ordre du jour par la CGT et par plusieurs organisations syndicales.

Mme Benoit directrice gĂ©nĂ©rale adjointe retarde sans cesse l’ouverture d’une nĂ©gociation (« nous ne sommes pas prĂȘts »).

Pendant ce temps des collĂšgues souffrent du manque d’organisation du tĂ©lĂ©travail.

Des pressions sont exercées à tous les niveaux de la hiérarchie qui voudrait que les agents rattrapent 2 mois de retard en 15 jours avec une organisation et du matériel bricolé ou inexistant.

Quant Ă  l’égalitĂ© de traitement devant le tĂ©lĂ©travail, elle est disparate et injuste selon les Ă©tablissements puisque certains doivent venir au travail 5 jours / 5 et d’autres 2 jours


đŸš© La CGT demande donc la tenue d’un comitĂ© technique extraordinaire sur le tĂ©lĂ©travail au CASVP (rĂ©gulier et occasionnel) afin que celui soit cadrĂ© et non laissĂ© au bon vouloir des directions locales et de leurs chefs de service :

Le comité technique du télétravail devra porter notamment sur :

  • Organisation du travail et conditions d'exercice professionnel
  • Charge et temps de travail, santĂ© au travail
  • Droit Ă  la dĂ©connexion et Ă©quilibre vie professionnelle / vie privĂ©e
  • Respect de la vie privĂ©e au travail
  • Droits individuels et collectifs, droit syndical
  • Prise en charge par l’employeur du matĂ©riel et de son entretien, les restrictions apportĂ©es Ă  l’usage des outils informatiques, la prise en charge de l’installation.
  • Utiliser le tĂ©lĂ©travail pour amĂ©liorer les conditions de vie et de travail...
Recevez, madame nos salutations.

Rappel du rÚglement intérieur du comité technique (article 13)
  • Le comitĂ© se rĂ©unit Ă  la demande de la moitiĂ© des reprĂ©sentants du personnel.
  • Dans cette hypothĂšse, le comitĂ© se rĂ©unit dans le dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la date de la saisine.

jeudi 28 mai 2020

📱 DĂ©claration de la CGT au CHSCT (ComitĂ© HygiĂšne SĂ©curitĂ© et Conditions de Travail) du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris du 28 mai 2020

Madame la directrice générale adjointe,

🎯 Depuis le 1er avril, la CGT a saisi la directrice du CASVP et la maire de Paris pour une reconnaissance du Covid19 en maladie professionnelle ou en accident de service pour tous les salariĂ©s touchĂ©s par le virus qui ont dĂ» sortir de chez eux pour aller travailler. 

A ce jour, il n’y a pas de rĂ©ponse, pas d’engagement.

Une journĂ©e de recueillement le 4 juin 2020, en hommage aux agents, aux volontaires, aux rĂ©sidents et aux usagers, c'est bien, mais l’attente des agents est ailleurs.

Vous devriez madame vous battre pour ceux qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s par la maladie afin que l’accident de service ou la maladie professionnelle soit reconnue, pas un mot sur ce point.

đŸš© Faut-il rappeler deux dĂ©cĂšs au CASVP, des collĂšgues encore en rĂ©animation, d’autres hospitalisĂ©s, d’autres sortis de l’hĂŽpital avec des sĂ©quelles importantes qui vont nĂ©cessiter des soins couteux
 D’autres ont contaminĂ© gravement leurs proches en ramenant le Covid du CASVP Ă  leur domicile


Pas un mot pour que les 45€ soient versĂ©s aux agents en arrĂȘt maladie pour contamination au travail


Par contre, tel le PĂšre NoĂ«l, le sous-directeur en charge des Ehpad a engagĂ© la tournĂ©e des Ă©tablissements afin d'annoncer le versement de la prime "VĂ©ran" de 1500€ aux agents et tenter de dĂ©samorcer le mĂ©contentement liĂ© Ă  l’insuffisance de protections.

Si cette prime de 1500€ est la bienvenue, elle n'est pas la solution et ne va rien vous coĂ»ter puisque le financement est assurĂ© par la sĂ©curitĂ© sociale.

Quand ça sort d'une autre poche que la sienne, c'est toujours plus facile de donner.

Par contre, quand il s'agit d’annoncer une mesure pĂ©renne comme le versement de la NBI aux agents des Ehpad (46 € par mois !). Autrement dit une misĂšre... C'est une autre paire de manches...

Faut-il rappeler qu'hier quand il s'agissait de transposer les "mesures Buzyn" aux aides-soignants et aux infirmiers, il n'y avait plus d'abonné au numéro demandé.

Pendant ce temps, les Ehpad du CASVP tournent aussi avec des agents sociaux contractuels faisant fonction d'aide-soignant.

CorvĂ©ables Ă  merci, ne bĂ©nĂ©ficiant pas de l’accord ARTT auquel ils devraient prĂ©tendre et payĂ©s au lance-pierre (1532€ brut par mois).

C'est la rĂ©alitĂ© et les faits sont cruels... 
  • Alors la NBI en EHPAD c'est pour quand ?
  • Le chĂšque emploi service pour la garde des enfants de 3 Ă  7 ans, c'est pour quand ?
  • L’application de l’accord ARTT aux contractuels c'est pour quand ?
  • La rĂ©Ă©valuation de leur traitement c’est pour quand ?
  • L'application des mesures "Buzyn" au CASVP c'est pour quand ?
Les soignants des Ehpad veulent des augmentations de salaire et des embauches.

Au SĂ©gur de la santĂ© qui vient de s'ouvrir le 25 mai, la CGT a rĂ©clamĂ© 400€ par mois d'augmentation pour tous les mĂ©tiers des hĂŽpitaux et des Ehpad.

Dans le mĂȘme temps, le CASVP n'ouvre aucune nĂ©gociation pour le personnel de ses Ă©tablissements.

Madame la directrice générale adjointe, la crise que nous vivons ne semble pas vous avoir bousculé plus que ça alors que nous avons subi un véritable cataclysme au sein des services, on continue comme avant.

Si le 4 juin, le CASVP nous dit merci, ça ne lui coûte pas cher.

Pour la CGT nos revendications vont devoir s’inscrire dans la mobilisation.

Pour déclarer le Covid 19 en accident de service, suivre ce lien...

➀ Korian, grĂące Ă  une Ă©norme mobilisation sur 80 Ă©tablissements, la direction a fini par cĂ©dĂ©.

mardi 26 mai 2020

★ Prime de mobilisation de 35€ + majoration de 10€ ★

A la demande de la CGT et afin de compenser la fermeture des restaurants de l’ASPP, la prime de mobilisation de 35€ a Ă©tĂ© revalorisĂ©e de 10€ pour chaque journĂ©e de travail effectuĂ©e sur site.

Cette revalorisation prend effet rĂ©troactivement le 16 mars et s’arrĂȘte Ă  compter du 11 mai 2020.

Elle sera versée sur la paie de juin 2020.

lundi 25 mai 2020

★ « SĂ©gur* de la santĂ© » - Attention Ă  la remise en cause des 35 heures !

 
â–ș HĂŽpitaux
â–ș Ehpad
â–ș Aide Ă  domicile

Ces 3 acteurs indispensables et indissociables sont en 1Ăšre ligne face au Covid 19. Pour la CGT, ils ne doivent pas ĂȘtre traitĂ©s sĂ©parĂ©ment. 




La perte d’autonomie nous concerne tous !

Elle ne doit pas nous conduire à la dépendance (de nos enfants, de notre famille
). Actuellement, il existe 4 branches dans la sécurité sociale (maladie, vieillesse, famille, accidents du travail et maladies professionnelles).

Il est venu le temps de crĂ©er « la 5Ăšme branche » de la sĂ©curitĂ© sociale en dĂ©finissant un droit universel de compensation Ă  la perte d’autonomie pour tous les Ăąges financĂ© par la solidaritĂ© nationale avec une Ă©galitĂ© de traitement sur tout le territoire.

Les aides Ă  domicile Ă  la traĂźne !

A l’hĂŽpital, en Ehpad et dans le secteur du maintien Ă  domicile, il y a une attente forte des personnels, sur les effectifs, les rĂ©munĂ©rations, la revalorisation des salaires, l’amĂ©lioration des conditions de travail, le renforcement des moyens financiers pour les Ă©tablissements, la prise en charge de la perte d’autonomie par la SĂ©curitĂ© Sociale


Les aides Ă  domicile doivent ĂȘtre concernĂ©es, elles attendent toujours les 1500€ promis par le ministre VĂ©ran. La CGT attend l’ouverture d’une nĂ©gociation sur ce point avec la direction du CASVP.

Les aides Ă  domicile s’exposent au mĂȘme titre que les personnels des Ehpad et ça va continuer puisque des malades vont sortir de l’hĂŽpital. Ils auront toujours besoin des aides Ă  domicile.

Un SĂ©gur* ou un Diderot de l’action sociale au CASVP ?

Comment le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris pourrait-il faire l’impasse d’un bilan de la crise et de la maniĂšre dont il l’a traitĂ©e (Ehpad, aide Ă  domicile, sections, PSA, services sociaux
) sans y associer les agents et les organisations syndicales ?

Ci-dessous la dĂ©claration intĂ©grale d’Olivier VĂ©ran, le 20 mai 2020

*SĂ©gur : Du nom de l’avenue oĂč se trouve le ministĂšre des solidaritĂ©s et de la santĂ©


Conseil des ministres du 20 mai 2020.
Le "Ségur de la santé"
Prononcé le 20 mai 2020
Publié le 20 mai 2020 à 16h43

Intervenant(s) :
Olivier Véran - Ministre des solidarités et de la santé

Texte intégral

Le ministre des solidarités et de la santé a présenté une communication relative au "Ségur de la santé".

Le 25 mars 2020, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a pris un engagement auprĂšs de toutes les femmes et les hommes mobilisĂ©s dans la crise du covid-19 : "Ă  l’issue de cette crise, un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carriĂšres sera construit".

En appelant de ses vƓux la tenue d’un "SĂ©gur de la santĂ©", le chef de l’Etat a dĂ©taillĂ© les quatre "piliers" sur lesquels devra reposer le futur plan :

➀ Revalorisation des carriĂšres et dĂ©veloppements des compĂ©tences et des parcours professionnels Ă  l’hĂŽpital et dans les Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (EHPAD) ;

➀ Plan d’investissement et rĂ©forme des modĂšles de financement ;

➀ Mise en place d’un systĂšme plus souple, plus simple, plus en proximitĂ©, en revalorisant le collectif, le sens de l’équipe et l’initiative des professionnels ;

➀ Mise en place d’une organisation du systĂšme de santĂ© fondĂ©e sur le territoire et intĂ©grant hĂŽpital, mĂ©decine de ville et mĂ©dico-social.

Le lancement du "SĂ©gur de la santĂ©" interviendra le lundi 25 mai. Les concertations nationales s’engageront ainsi sur l’ensemble des thĂ©matiques avec les acteurs concernĂ©s, et en particulier sur la revalorisation des parcours professionnels.

Début juin, une consultation dans les territoires sera également lancée pour tirer pleinement et collectivement les leçons de la crise, notamment sur ce qui a bien fonctionné pendant cette période extraordinaire, à travers :

➀  Des sessions de partage d’expĂ©rience au sein des structures en lien avec les agences rĂ©gionales de santĂ© (ARS) et les collectivitĂ©s souhaitant s’engager ;

➀   Un espace d’expression en ligne Ă  destination de tous les professionnels de santĂ©, en ville, Ă  l’hĂŽpital ou en EHPAD.

Ce retour d’expĂ©rience abordera en particulier l’allĂšgement des processus dĂ©cisionnels (internes aux Ă©tablissements ou externes, impliquant les ARS), la simplification du fonctionnement quotidien, la place du collectif dans le soin, l’adaptation des organisations Ă  toutes les formes de crise et de risque, la cohĂ©rence territoriale du systĂšme de santĂ© et les coopĂ©rations entre acteurs.

Les conclusions de l’ensemble des concertations menĂ©es dans le cadre du "SĂ©gur de la santĂ©" seront rendues d’ici mi-juillet. Le "SĂ©gur de la santĂ©" a ainsi vocation Ă  dĂ©velopper et nourrir les quatre piliers annoncĂ©s.

1. Revalorisation des rĂ©munĂ©rations et des carriĂšres et dĂ©veloppements des compĂ©tences et des parcours professionnels Ă  l’hĂŽpital et dans les EHPAD.

Partant d’un constat largement diffusĂ© d’une place relative des soignants dans l’échelle globale des rĂ©munĂ©rations parmi les plus faibles de l’organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques, le "SĂ©gur" abordera la question de la hausse des salaires et de la revalorisation des carriĂšres Ă  l’hĂŽpital et dans les EHPAD.

La modernisation de la politique de gestion des personnels et des compĂ©tences Ă  l’hĂŽpital et dans les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux fait l’objet de fortes attentes de la part des professionnels de santĂ©.

Plusieurs axes de rĂ©flexion pourront ĂȘtre explorĂ©s :

➀  DĂ©veloppement des exercices mixtes ;

➀   Modernisation de la gestion de carriĂšre et des compĂ©tences ;

➀   DĂ©veloppement des pratiques avancĂ©es et des coopĂ©rations entre professionnels ;

➀  Assouplissement de la gestion du temps de travail pour ceux qui le souhaitent ;

➀  Promotion de la qualitĂ© de vie et de la santĂ© au travail ;

➀  Promotion du dialogue Ă  l’hĂŽpital.

2. Plan d’investissement et rĂ©formes des modĂšles de financement.

Des mesures pour relancer l’investissement dans les Ă©tablissements ont Ă©tĂ© engagĂ©s fin 2019 dans le cadre du plan Investir pour l’hĂŽpital, avec notamment une enveloppe de 150 millions d’euros annuels allouĂ©e pour l’investissement du quotidien, et la perspective d’une reprise d’un tiers de la dette hospitaliĂšre, soit 10 milliards d’euros. À la suite de la crise, il apparaĂźt que la politique d’investissement doit ĂȘtre repensĂ©e et renforcĂ©e.

Le "SĂ©gur" s’attachera Ă  en identifier les nouveaux principes directeurs :

➀  Investissement au service de la rĂ©ponse aux besoins de la population, sur une base territoriale afin de favoriser l’émergence de vraies logiques territoriales de prise en charge des patients ;

➀   RĂ©vision de la doctrine capacitaire pour prendre soin de tous les patients qui en ont besoin dans les bonnes conditions ;

➀   Inscription des investissements dans une logique de dĂ©veloppement durable ;

➀  PrĂ©paration des Ă©tablissements Ă  toutes formes de risque et de crise dans une optique de rĂ©silience.

S’agissant des modes de financement, la rĂ©forme de la tarification Ă  l’activitĂ© sera accĂ©lĂ©rĂ©e. D’une façon gĂ©nĂ©rale, les nouveaux modes de rĂ©munĂ©ration, plus tournĂ©es vers la qualitĂ© de prise en charge, dans tous les secteurs (court sĂ©jour, psychiatrie, soins de suite, mĂ©decine de ville), devront ĂȘtre plus rapidement dĂ©ployĂ©s. Il s’agira Ă©galement de donner une plus large place Ă  la prĂ©vention dans les modes de financement.

3. Mise en place d’un systĂšme plus souple, plus simple, plus en proximitĂ©, en revalorisant le collectif et le sens de l’équipe et l’initiative des professionnels.

Cette crise a aussi accĂ©lĂ©rĂ© la prise de conscience du poids des contraintes normatives pesant sur l’ensemble des professionnels de santĂ© qui les Ă©loignent de leur Coeur de mĂ©tier : le soin.

Pendant cette pĂ©riode, la levĂ©e de bon nombre de rĂšgles est apparue comme un facteur essentiel de l’efficacitĂ© collective. Cette expĂ©rience doit donc permettre de questionner, allĂ©ger, simplifier, assouplir les organisations dans la durĂ©e.

Un "choc de simplification" doit permettre de redonner aux professionnels les capacitĂ©s d’innover pour mieux prendre en charge leurs patients. Le dĂ©veloppement massif des usages de la tĂ©lĂ©mĂ©decine est par exemple l’un des acquis qu’il faudra pĂ©renniser.
Cette simplification devra également concerner le fonctionnement interne des établissements de santé et des groupements hospitaliers de territoire.

Il s’agira de conserver cet Ă©lan et de redonner globalement du pouvoir aux hĂŽpitaux, c’est-Ă -dire une beaucoup plus grande autonomie et souplesse dans leur organisation, mais aussi de repenser les Ă©quipes et les services de soins comme unitĂ©s de fonctionnement clefs de chaque Ă©tablissement.

Enfin le dĂ©veloppement du numĂ©rique en santĂ© devra lui aussi ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ© avec notamment l’espace numĂ©rique personnel, et les outils visant Ă  simplifier l’exercice des professionnels.

4. Mise en place d’une organisation du systĂšme de santĂ© fondĂ©e sur le territoire et intĂ©grant hĂŽpital, mĂ©decine de ville et mĂ©dico-social.

La pĂ©riode de crise a montrĂ© qu’il Ă©tait possible de mobiliser l’ensemble des acteurs du soin, en ville, Ă  l’hĂŽpital et dans le secteur mĂ©dico-social au service de la qualitĂ© de la prise en charge des patients et pour garantir le meilleur accĂšs aux soins.

Les organisations territoriales, initiĂ©es par le plan "Ma SantĂ© 2022", avec les maisons de santĂ©, les communautĂ©s professionnelles de territoire de santĂ©, les hĂŽpitaux de proximitĂ©, le service d’accĂšs aux soins, les plans territoriaux de santĂ© mentale et la prise en charge coordonnĂ©e des malades chroniques devront ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©es et renforcĂ©es.

La question de l’accompagnement des mĂ©decins de ville dans un mĂ©tier qui Ă©volue et va Ă©voluer dans une situation post-covid sera intĂ©grĂ©e dans ce chantier.

★ Entretiens professionnels 2020 - Le virus de l'Ă©valuation !



Dans un contexte anxiogĂšne pour tous et des disparitĂ©s de fonctionnement selon les services (travail contraint pour certains, tĂ©lĂ©travail pour d’autres, ASA garde d’enfants et confinement obligĂ© pour la plupart), il est extrĂȘmement scabreux de lancer une procĂ©dure qui va forcĂ©ment stigmatiser les agents en 3Ăšme ligne qui ont dĂ» rester chez eux contre leur grĂ© et qui sont dĂ©jĂ  assimilĂ©s en coulisse par certains cadres Ă  des « planquĂ©s ».

La CGT ne souhaite pas entrer dans ce schéma.

La CGT demande que les entretiens professionnels 2020 n’aient pas lieu pour les raisons que tout un chacun connaĂźt et qu’en matiĂšre d’entretiens professionnels elle soit une annĂ©e blanche.

En ce qui concerne les vƓux de mobilitĂ© et de formation de l’agent, la CGT demande un imprimĂ© dĂ©diĂ© et une date butoir pour la rĂ©ponse de l’administration aux desideratas exprimĂ©s.

Avant « d’évaluer » les agents, il aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© pertinent de faire le bilan de la gestion de la crise sanitaire par les directions et les services et son impact sur les conditions de travail et de vie des agents.

D’autres sujets bien plus importants interpellent les agents :

- L’engagement de la ville de reconnaĂźtre en accident de service ou en maladie professionnelle les agents atteint par le Covid qui ont dĂ» sortir de chez eux pour aller travailler ;
- La mise en place des mesures « Buzyn » pour les soignants ;
- La possibilitĂ© pour les agents d’annuler les congĂ©s posĂ©s durant la pĂ©riode de confinement imposĂ©e ;
- La certitude de pouvoir partir en vacances en juillet ou en août (31 jours) si le gouvernement autorise la libre circulation en France.
- La poursuite du paiement de l’indemnitĂ© de 35€ par jour pour les agents mobilisĂ©s sur site jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
- Le cadrage du télétravail



L’entretien professionnel tel que la direction du CASVP l’envisage va avoir pour effet de renforcer la concurrence entre les agents, leur isolement et par ce biais va affaiblir et dĂ©stabiliser les collectifs de travail qui ont permis aux services de fonctionner durant cette pĂ©riode si particuliĂšre.

★ Les CASVP d’arrondissement sont bitcoin dĂ©bordĂ©s ! ★

Dans un contexte d’aprĂšs bitcoin  crise, les agents des CASVP d’arrondissement sont dĂ©bordĂ©s. La reprise s’avĂšre ardue puisqu’ils doivent re...