Directrice générale |
Bonjour,
Le flash info du 2 avril vous a apporté des précisions utiles sur le cadre général actuellement en vigueur en matière de santé et de sécurité, en lien avec la crise sanitaire du Covid-19.
Depuis l’envoi de ces informations, la Maire a souhaité lancer une campagne de dépistage des professionnel·les et des résident·es de tous les EHPAD parisiens. Cette mesure a débuté lundi 6 avril par une expérimentation supervisée par la sous-direction des services aux personnes âgées au sein des EHPAD Jardin des Plantes (5e) et Annie Girardot (13e).
Au sein du Service des ressources humaines, c’est le Bureau de la prévention, de la santé et de la qualité de vie au travail (BPSQVT) qui se charge d’établir pour le CASVP le cadre général à respecter en matière de santé et de sécurité. Il veille à le faire évoluer en rapport avec les préconisations gouvernementales, mais aussi celles de l’Agence régionale de santé (ARS) et de la Maire de Paris.
Le BPSQVT a également pour mission de suivre toutes les situations individuelles au CASVP en lien avec l’épidémie. Avec le soutien de la médecine préventive, il oriente et conseille tou·tes les agent·es qui les sollicitent quotidiennement en envoyant un mail sur leur messagerie dédiée : Casvp-Bpqsvt-SecretariatdesMedecines@paris.fr. Cette hotline a reçu 500 mails depuis un mois.
Au sein du CASVP, 83 agent·es sont actuellement suivi·es par la médecine préventive en lien avec l’épidémie du Covid-19. 29 ont été déclaré·es positif·ves (18 sont des agent·es de la SDSPA, 7 de la SDIS, 2 de la SDSLE, et 2 de la sous-direction des ressources). 30 sont considéré·es comme étant cas suspects et 22 comme étant sujets contact, dont 2 sont des personnes vulnérables. Sur les 83 agent·es suivi·es, 37 ont été arrêté·es par leur médecin traitant, 26 sont confiné·es par décision de la médecine préventive, et 20 sont en cours d’orientation.
Que doivent faire les agent·es contaminé·es par le Covid-19 ou fortement suspecté·es de l’être ?
- Ne pas se déplacer sur leur lieu de travail,
- Appeler sans délai leur médecin traitant,
- Informer immédiatement leur hiérarchie,
- Envoyer leur arrêt de travail (scan ou photo) par mail au BPSQVT et à leur gestionnaire RH en mettant en copie leur encadrant·e, puis par la Poste à leur SLRH comme habituellement.
- Reprendre leur travail à la date de fin prescrite par leur médecin traitant sur leur arrêt de travail, après avis du médecin de prévention, en lien avec le BPSQVT.
Comment définit-on les sujets contact d’un·e agent·e contaminé·e ?
Il s’agit des agent·es qui ont eu un contact direct avec l’agent·e contaminé·e dans les 24 heures précédant l’apparition de ses symptômes, en face-à-face à moins d’1 mètre de distance ou pendant plus de 15 minutes, lors d’une discussion.
Quelle procédure est mise en œuvre pour ces sujets contact ?
La hiérarchie de l’agent·e contaminé·e établit avec lui·elle la liste des agent·es qui ont été à son contact direct dans les 24 heures précédant l’apparition de ses premiers symptômes et la transmet par mail au BPSQVT qui orientera ces sujets contact vers la médecine préventive pour évaluer leur situation et leur préciser la conduite à tenir, le plus souvent un confinement de 14 jours. Au bout de cette période, si les personnes ne présentent pas de symptômes caractéristiques du Covid-19, elles reprennent leur travail.
La doctrine de l’ARS prévoit que les personnels soignants sujets contact mais sans symptômes continuent de travailler, en portant un masque et en pratiquant une auto-surveillance scrupuleuse, afin de permettre la continuité de service actuellement cruciale pour les usagers fragiles.
Quelle procédure est mise en œuvre pour les agent·es qui résident dans l’ex cluster de l’Oise ?
L’ARS a procédé à la levée des mesures de confinement qui les concernaient. Dès lors, ces agent·es, s’ils·elles ne présentent pas de symptômes caractéristiques du Covid-19, peuvent reprendre leur travail sans évaluation préalable de la médecine préventive. S’ils·elles présentent une pathologie chronique ou s’ils·elles bénéficient d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), ils·elles doivent le signaler à leur encadrant.e et au BPSQVT, par mail, afin que leur situation soit éventuellement ré-évaluée par la médecine préventive avant la reprise de leur travail.
Quelle procédure est mise en œuvre pour les agent·es qui reviennent de l’étranger ?
S’ils·elles ne présentent pas de symptômes caractéristiques du Covid-19, ils·elles reprennent leur travail sans évaluation préalable de la médecine préventive. En présence de symptômes, leur confinement est conditionné par la production d’un arrêt maladie de leur médecin traitant. À défaut, la reprise de leur travail est automatique. S’ils·elles présentant une pathologie chronique ou s’ils·elles bénéficient d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), ils·elles doivent le signaler à leur encadrant.e et au BPSQVT, par mail, afin que leur situation soit éventuellement ré-évaluée par la médecine préventive avant la reprise de leur travail.
Comme je l’ai indiqué en préambule, ces consignes sont susceptibles d’évoluer dans les jours à venir, notamment en fonction de l’expérimentation du dépistage ayant actuellement lieu dans deux EHPAD du CASVP. Toute information nouvelle vous sera communiquée par flash info RH et par la mise à jour de la FAQ sur IntraParis.
Je vous adresse à tous et toutes mes très chaleureux remerciements pour l’élan de solidarité qui se déploie dans tous nos établissements ayant un besoin crucial de renforts. Comme toujours, mes premiers remerciements concernent d’abord celles et ceux parmi vous qui êtes à pied d’œuvre dans les établissements depuis le début de cette crise parce que vous y travaillez. Je mesure quelles doivent être votre fatigue et vos appréhensions : tout est mis en œuvre par le SRH et vos sous-directions pour tenter de faciliter votre travail et de préserver votre santé.
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