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vendredi 6 mars 2020

★ NBI Ehpad - La CGT saisit à nouveau la maire de Paris ★

Paris, le 6 mars 2020

Mme Anne HIDALGO
Maire de Paris

Prime Grand âge
NBI agents au chevet dans les Ehpad


Madame la maire,

Une prime dénommée « grand âge » qui concerne les aides-soignants de la fonction publique hospitalière exerçant en EHPAD a fait l’objet d’un décret d’application publié le 31 janvier 2020 (décret n° 2020-66).

Annoncée le 20 novembre par le 1er ministre comme une prime attribuée à tous les aides-soignants exerçant en gériatrie, nous constatons que le résultat n’est pas à la hauteur et que l’annonce était mensongère puisque de nombreux aides-soignants en Ehpad ne la percevront pas, notamment les aides-soignants du Centre d’Action Sociale qui en sont exclus du fait du statut spécifique du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

Cette prime exclut aussi tous les autres salariés du secteur d’intervention auprès des personnes âgées.

Le système macroniste qui a institué cette prime uniquement pour la fonction publique hospitalière et pas pour l’ensemble des professionnels qui travaillent auprès des personnes âgées nie les réalités du terrain en excluant de fait les infirmiers, les agents sociaux, les aides-soignants des SPASAD, les aides à domicile et tous ceux qui s’investissent tous les jours dans des fonctions essentielles pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes…

Suite au mécontentement des agents des Ehpad territoriaux, des interpellations d’élus et des mouvements engagés à plusieurs niveaux (confédéral, fédéral) par la CGT et au niveau local au CASVP les 30 janvier, 13 et 27 février 2020, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’action et des comptes publics envisage maintenant un décret spécifique pour la fonction publique territoriale concernant cette prime qui pourrait être présenté pour avis au conseil supérieur de la fonction publique territoriale en séance plénière le 1er avril 2020.

La CGT demande à voir, car rien n’est vraiment éclairci à ce jour puisqu’il semblerait que l’institution de cette prime grand âge à la territoriale en Ehpad et dans d’autres structures serait laissée au bon vouloir des maires et des conseils d’administration des établissements autonomes…

Ce qui veut dire, comme l’a pointé la CGT lors des dernières audiences auprès de la direction du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris qu’il doit y avoir une volonté de l’exécutif de valoriser les fonctions des agents des EHPAD au chevet (infirmiers, aides-soignants, agents sociaux…), mais aussi de ceux qui interviennent à domicile.

Nous n’avons jamais senti cette volonté de la direction du CASVP puisqu’il y a toujours un refus obstiné d’attribuer 46€ de NBI aux agents des EHPAD au chevet, alors qu’il n’y a nullement besoin d’un quelconque décret pour le faire…

La CGT réitère sa demande d’attribution de la NBI aux agents des EHPAD au chevet (infirmiers, aides-soignants, agents sociaux…) sur la même base que dans la fonction publique hospitalière pour les mêmes fonctions afin de faire cesser cette injustice et de reconnaître ainsi le travail formidable effectué par les agents des Ehpad du CASVP.

La CGT est disponible pour une audience constructive sur ce point.

Recevez, madame la maire, nos salutations distinguées.



A cela se rajoute le blocage de la prime de service des soignants des Ehpad à 7.5% des traitements bruts de l’établissement depuis des lustres, alors que l’enveloppe des primes des autres agents (administratifs, sociaux, techniques…) augmente de 4% par an.

Copies
Galla BRIDIER
Adjointe à la Maire de Paris
Chargée des seniors et de l’autonomie

Léa FILOCHE
Vice-Présidente
Du Conseil d’administration du CASVP

Florence POUYOL
Directrice générale
du CASVP


CGT CASVP 23, rue Bobillot 75013 - 01 53 80 97 60 https://cgt-casvp.blogspot.com/

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